mercredi 15 novembre 2017

"Légende d'un dormeur éveillé" Gaëlle Nohant


"Robert Desnos a vécu mille vies – écrivain, critique de cinéma, chroniqueur radio, résistant de la première heure –, sans jamais se départir de sa soif de liberté. Pour raconter l’histoire extraordinaire de ce dormeur éveillé, Gaëlle Nohant épouse ses pas ; comme si elle avait écouté les battements de son cœur, s’était assise aux terrasses des cafés en compagnie d’Éluard ou de García Lorca, avait tressailli aux anathèmes d’André Breton, fumé l’opium avec Yvonne George, et dansé sur des rythmes endiablés au Bal Blomet aux côtés de Kiki et de Jean-Louis Barrault. S’identifiant à Youki, son grand amour, la romancière accompagne Desnos jusqu’au bout de la nuit.
Légende d’un dormeur éveillé révèle le héros irrésistible derrière le poète et ressuscite une époque incandescente et tumultueuse, des années folles à l’Occupation".
www.editions-heloisedormesson.com

Il était intéressant pour moi de découvrir cet ouvrage ,ayant vraiment eu un coup de coeur pour "la part des flammes" , le précédent roman de Gaëlle Nohant. 
C'est l'unique raison qui m'a poussé à lire ce roman... 
Le thème : Robert Desnos , des années 20 à sa mort ne m'attirait pas plus que ça mais je me suis dit "pourquoi pas?"... Il est toujours grisant de découvrir des hommes, des femmes, des faits comme je l'ai fait avec "la part des flammes" (  Raconte l'incendie du Bazar de la Charité  à Paris le 4 mai 1897 où des figures de l'époque ont péri tragiquement). 
Voilà que je reçois ce livre et je me plonge dans sa lecture... Et en fait , plus je tournais les pages, plus Robert m'échappait... Et oui, impossible de rentrer dans "sa vie"! A aucun moment , j'ai retrouvé ce style qui m' a tant ému avec "la part des flammes".... j'ai eu l'impression de valser de fêtes en soirées. De terrasses en diners... Avec Robert comme fil conducteur pour y rencontrer "ses" femmes , "ses" compagnons de route, les "Surréalistes". 
Des extraits de ses poèmes sont insérés dans le roman.
Mais il n'y a aucune émotion et ça m'a beaucoup gêné. 

"Je tends mes regards vers la lumière de ce matin
à l'aube au moment de dormir
quand s'ouvrent de nouveau les anciennes blessures
quand ça gueule d'absence et de solitude" (page 165)

Je continuerai à lire Gaëlle Nohant mais celui-ci ne m'a emporté, je n'ai pas été réceptive à cette lecture mais j'ai vu qu'il avait trouvé son public sur d'autres avis. 
Ce livre a fait l'objet de l'opération 
Je remercie PriceMinister et les Editions Héloïse D'Ormesson , qui sont pour moi, un gage de qualité. Merci. 
#MRL17